46 - La Tour Fondue

 

    Je vendis quelques lampes, ce qui me permit de régler des factures .

    La fin du stage rémunéré que je suivais me conduisit dans un petit "paradis terrestre", sur l'île de Porquerolles . J'avais été recrutée par le Conservatoire Botanique National et un travail passionnant m'attendait, au sein d'une sympathique équipe en contact avec la nature, dans un site exceptionnel .

     Je me levais aux aurores pour me rendre à l'Embarcadère de la Tour Fondue où une vedette conduisait les voyageurs sur l'île en un quart d'heure . Le retour en fin d'après-midi se passait de la même façon, en sens inverse . J'eus la chance de travailler avec un homme extraordinaire, Ingénieur de Recherche à l'INRA, sur un "projet" ô combien plus important que le mien ! concernant la culture "in vitro" des "Phoenix Dactylifera", palmiers dattiers qui contribuent à maintenir la vie dans les oasis . La bibliographie botanique sur la Biodiversité me captivait et de plus, j'innovais les premiers ordinateurs "Macintosh" ! Ce qui me permit de mettre en pratique tous les acquis du stage en matière d'informatique .

     En fin d'année 90, des restrictions budgétaires dans l'Environnement mirent terme à cette belle expérience et mon CDD. ne put être renouvelé . Le chercheur partit lui aussi, poursuivre sa belle mission de "sauvegarde des palmiers" à travers le monde .

     Je persévérais dans la fabrication de lampes et tentai de "jeter une bouteille à la mer", remplie de badinage et peinte de resplendissants palmiers ...  Bon vent Mimi !

à suivre ...

                          JL.

à Voir : Palmeraie d'ELCHE (Espagne) Patrimoine mondial de l'UNESCO

 

Magie des lampes

 

 

 Créations JL

 

 

45 - En un tour de main !

    Adieu bel atelier ! que j'entrevoyais dans une ruelle pavée avoisinante de ce quartier médiéval, en passant sous une porte voûtée en vieille pierre ! Tombée à l'eau, l'enseigne en verre peint dont j'avais préparé la maquette ! Fini, de fabriquer du rêve en couleurs et lumières !  

JL. Maquette 1989

 

     Je méditais sur tout celà dans mon salon"atelier", affairée à la fabrication d'une lampe, quand soudain une étincelle jaillit ! Ah mes cochons ! Je vais vous faire voir que moi aussi, je sais faire des tours !                                                                          

                                                                        

     Lors de son séjour à l'hôpital, Georges m'avait remboursé l'achat d'une dernière consolation en ce bas-monde, me laissant un chèque . Mais il n'était pas rempli correctement et je ne l'avais pas encaissé, pensant qu'il rentrerait bientôt au Solédad et le complèterait à ce moment-là . Malheureusement, Georges ne revint pas ...

     Et alors ? Alors ... La lampe s'éclaira, le verre se mit à luire ... "Un bon génie" me souffla quelque-chose à l'oreille ... 

  Là-dessus, j'envoyai sur mon compte le chèque ornementé qui me revint aussi "presto" que "subito" avec la mention "sans provision" !!  Bien évidemment, dans le domaine financier il n'y a pas de magie qui tienne . Je m'en doutais !                                                                                                              Et alors ? Alors, lecteur ... Quelque temps après, je reçus une belle note ♪♫ d'électricité !                                                                                                                   Les lampes solaires n'existaient pas encore ...                                                                                     à suivre ...