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25/11/2011

43 - Du pain sur la planche !

     De retour chez moi, je travaillai d'arrache-pied à mon "projet" . Cela "se vendra comme des petits pains" me disais-je . Je sciais, limais, ponçais tant et si bien, que mes voisins du dessous se demandaient ce que je pouvais bien fabriquer au-dessus ! Mon "atelier" s'emplissait de couleurs et de lumières ... Dans le sillage des fées, je croisais parfois mon farouche voisin décorateur !

     Les mois passèrent, je ne revis plus aucun membre de la famille de Georges . Personne ne me tint au courant et je ne sus jamais ce qu'il advint du transfert des Cendres au Danemark . Pas un faire-part . Rien . "Niet" . "Nada" !

     A part un article de presse "erroné" que des amis m'envoyèrent, (Nice-Matin du 30/9/89 - Robert Buzon) jetant le trouble dans leur esprit, me laissant consternée et déconcertant ma propre famille, quelques journaux rendirent un discret, mais bel hommage à Georges .

    Heureusement, "nos amis" me témoignèrent beaucoup d'affection et de soutien dans ces moments difficiles . Je reçus des lettres touchantes de sincérité et de nombreux appels téléphoniques  encourageants . Mes nouveaux copains et copines ainsi que les anciens manifestèrent toute leur sympathie .

     Je repris des cours pour le "permis de conduire" car après avoir eu le code, j'avais échoué à l'épreuve de conduite en Septembre, trop perturbée par les évènements .

     Puis, je pris la décision de suivre un stage de "Remise à niveau en Comptabilité et Informatique", dispensé par la Chambre des Métiers et de l'Industrie de Toulon .

à suivre ...

    

   

20/11/2011

42 - Ainsi va la vie

     Georges n'était plus mais la vie continuait, impitoyablement . Le soir du décès, j'avais dormi pour la dernière fois au Solédad .

     Le lendemain, je voyais la fille de Georges pour la dernière fois . Elle n'était pas vraiment fâchée . Pour la dernière fois aussi, j'affrontai "Dan" et le fils aîné de Georges à qui j'avais remis quelques effets personnels emportés par son père à l'hôpital, ainsi que la "dent de requin" porte-bonheur qu'il avait toujours à son cou et que j'aurais mieux fait de garder ! Ce jour-là malheureusement, je ne croisai pas le "regard du lion blanc" *, mais celui de l'"ex" venue les rejoindre . Je me sentis comme une gazelle face à des lions affamés ...

     Je ne tenais pas à m'éterniser içi ! Les scellés devaient être posés dans l'appartement de Georges et je me réjouis d'avoir gardé un "chez moi" où je pouvais retourner comme je l'avais prévu ( ! ... ) La fille de Georges me tiendrait au courant . J'allai dire "au revoir" aux adorables voisins encore tout bouleversés, chez qui je pouvais laisser mon matériel de peinture et autres bricoles que je récupérerais dans quelques jours, puisque je devais revenir le 3 Ocrobre au Cimetière Saint Pierre .

 

* Selon une légende africaine, celui qui croise le "regard du lion blanc" est assuré de bonheur toute sa vie .

La "dent de requin" protège du "mauvais oeil" .

à suivre ...

16/11/2011

"Chanson d'Automne"

Paul Verlaine

Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.

Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure

Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte .

Chantée par charles Trenet

 

     Georges vénérait ce grand poète .

     Mon histoire pourrait s'arrêter là, ce serait une belle histoire . Mais il y a une suite, moins heureuse ...

à suivre ...