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26/09/2011

35 - Pas folle la guêpe !

           J'avais été bien inspirée de garder mon petit appartement du côté de Toulon, où je retrouvais avec plaisir toutes mes affaires, bien à l'abri des intrigues futures ... Je me méfiais de cette hypocrite de "Dan" qui allait me jouer un tour de cochon ... Ou plutôt, je ne méfiais pas d'elle, mais mon intuition me poussait à garder une certaine "distance" . Et surtout, je redoutais le jour où malheureusement, Georges viendrait à disparaître ...

     Je rentrais périodiquement chez moi par le train, en un peu plus d'une heure, prendre mon courrier et m'occuper des paperasses qui me concernaient, ce qui me permettait d'admirer au passage le magnifique paysage du littoral méditerranéen . A Marseille, je suivais un stage de perfectionnement en "Micro-comptabilité", les ordinateurs commençaient à prendre une place importante dans le domaine professionnel et j'entrevoyais une future reprise . Depuis la fermeture saisonnière de la boutique, j'avais des obligations vis à vis des ASSEDIC et devais m'astreindre aux règles, étant indemnisée . Je les avais informés de ma situation particulière et mes dernières années avec Georges s'écoulèrent ainsi .

     Je retrouvais avec plaisir toutes les choses qui m'étaient chères et dans le "salon-atelier", matériel de peinture, articles de menuiserie, de bricolage, plaques de verre et flacons jonchaient le sol en attente d'un devenir .

     Il m'arrivait de croiser un nouveau venu dans le paysage, décorateur parisien renommé, il restaurait une maisonnette délabrée juste à côté de chez moi, entouré de mignons lutins ! La petite "maison de Contes de Fées"  m'inspira quelques ouvrages .

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                                  JL .

    

      Par la fenêtre, au loin, je voyais la mer .

     Au début de mon installation, Georges m'avait parfois accompagnée en voiture, ce qui lui avait permis de saluer au passage quelques vieux amis . Mais maintenant, le coeur n'y était plus .

à suivre ...

18/09/2011

34 - La Bourse et la vie

     Il avait fallu sacrifier les unes pour sauver l'autre ... Georges jouissait de ce surplus de vie que lui avait octroyé le ciel et il prenait plaisir à jouer ... à la Bourse . Ce qui, en plus de lire Nietzsche et Kant, remplissait bien son emploi du temps . Et sa bourse !

          Nous avions, parmi nos voisins, un charmant jeune couple avec lesquels d'agréables relations s'étaient instaurées et que nous retrouvions de temps en temps autour d'un "apéro dînatoire". L'homme, qui travaillait dans le secteur financier, fut de bon conseil pour les placements de Georges qui me faisait parfois participer à ses activités boursières . Je n'y connaissais pas grand'chose, mais c'était amusant de suivre les fluctuations qui pouvaient multiplier ou diminuer le capital et considérer les inquiétudes provoquées par ce "jeu" ! Surtout le jour où se produisit un "crack" ayant fait chuté les "Tollens" et où Georges avait failli perdre gros ! Heureusement, les cours remontèrent rapidement à son grand soulagement . Alors, il me parlait d'une belle surprise pour "plus tard" !! ...

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Georges au côté de "Voltaire"

à suivre ...