50 - Des hauts et des bas

    Lorsqu'en fin d'activité au Cirque d'Hiver je fus de retour chez moi, sous les palmiers de la Côte d'Azur, il me fut difficile malgré cet environnement, de lutter contre "la déprime" . Georges n'était plus là et, puisque mon projet ne pouvait aboutir, plus rien ne me retenait içi . Je n'allais pas continuer à naviguer entre Paris et Toulon ! 

     De plus, j'avais laissé passer trop de temps lors de ma dernière activité parisienne et la date pour l'examen de conduite était révolue ! Donc, pas de permis de conduire ! Il me fallait tout reprendre à zéro !

♫ "Des hauts, des bas"  Clip - Stéphan Eicher

      Telle une tortue, la procédure suivait son cours et moi, je me murais dans ma carapace . L'une de mes tantes et son mari qui travaillait dans l'aviation, rencontrèrent par hasard la fille de Georges sur un avion . Elles s'en dirent, "des vertes et des pas mûres", que personne n'osa jamais me rapporter .

     Mon père avait eu vent du drame qui se jouait et me criait "Reviens, biquette" ! Mééé, pas question de rentrer au bercail ! Je ne ferai pas marchine arrière . J'affronterai mon destin, "La tête basse et la corne en avant" ...

     Je fis tout de même un tour dans ma belle région natale où, durant l'année 91, J.P. Mocky  tourna quelques séquences d'un film dans la pharmacie de ma chère amie d'enfance, Brigitte .

       Quelques années plus tard, mon pauvre père que la maladie et ma destinée avaient mortifié, nous quitta à son tour . J'en éprouvai un grand chagrin, quelque peu atténué par un heureux évènement qui allait transformer ma vie ...

à suivre ...