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21/06/2011

26 - En parallèle

     Pendant ce temps ... Georges avait retrouvé un certain tonus et s'occupait de mère qui elle, déclinait tout doucement . Il arborait un magnifique teint hâlé laissant penser qu'il revenait d'un endroit ensoleillé qui était, en fait, un placard où il avait installé une lampe à bronzer ! Je le retrouvais parfois chez moi lorsque je rentrais de mon travail, assis dans un vieux fauteuil faisant des mots croisés, il "m'attendait devant un Dubonnet" ! Ou alors, il venait me chercher à la sortie du Cirque et faisait connaissance avec les nouveaux copains qui m'entouraient, dans cet univers auquel je m'étais parfaitement adaptée mais où il m'avait fallu montrer "patte blanche" . C'était un monde différent de celui qu'il avait l'habitude de côtoyer et, comme moi, Georges appréciait l'authenticité des êtres et avait pris du recul par rapport à certains "faux culs" comme il disait et qui l'avaient déçu dans le passé .

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  Georges, chez moi, devant un Dubonnet ! 

     Lors de nos sorties, plus rares qu'auparavant et qui avaient lieu davantage dans une tranquille intimité, nous retrouvions le cercle des amis habituel : Bertie et Madeleine, l'élue de son coeur ! Claude et Eve ainsi que leurs enfants, Pierre-Jean et Martine, Christian et son ange, Gabrielle . Parfois, nous étions conviés à un spectacle où l'un d'eux se produisait, au Caveau de la République, au Théâtre des Deux-Ânes . Avec d'autres, c'étaient des retrouvaillles que Georges savourait : le pianiste Michel Emeric accompagné de Rose-Marie, sa femme-chanteuse et leurs filles furent de ceux-là . Cela occasionna une sortie au Palais des Congrès, pour applaudir Michel qui animait musicalement la salle .

   On retrouvait aussi des amis au "Don Camilo". J'eus l'opportunité d'y travailler comme secrétaire, après mes ennuis de santé . Georges avait été très attentionné pendant ma convalescence où j'avais dû marcher avec une béquille . J'étais heureuse de revoir Anna-Maria, une copine des Folies Bergère nouvellement mariée et maman et qui avait laissé le spectacle et la couture pour entamer une carrière d'artiste-peintre très "sentimentale". Je revoyais aussi ma chère et fidèle Madeleine, responsable d'une boutique de haute-couture où j'avais travaillé dans le passé et où les "Capra Hircus" de Mongolie étaient très prisées, non pour défiler mêêê ... pour leurs poils !

    Vers la fin de l'année, Georges fit un autre voyage au Danemark avec sa mère cette fois-çi . Malheureusement, ce fut le dernier Noël qu'il passèrent ensemble . Elle n'en revint jamais, c'est dans son beau pays natal que sa vieille "Mor" avait choisi de finir ses jours .

    Ce fut une terrible épreuve pour Georges, que rien ni personne ne pouvait consoler . Une période très pénible pour nous deux commença . Il ne supportait plus de rester dans l'appartement où sa mère avait vécu . A nouveau, il fut question de chercher une nouvelle demeure .

 ( Superbe photo d'une très vieille et belle Maman danoise )

à suivre ...

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