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03/02/2011

20 - Une belle histoire de coeur

     Dans la première moitié de cette année 79, la santé de Georges manifesta quelques "alertes" qui permirent, après  avoir passé les examens nécessaires, d'envisager l'inévitable opération dans les plus brefs délais .

   J'avais la grande chance de compter parmi mes amis, quelques Amis avec un grand "A" . L'un d'entre eux, Chirurgien originaire de Cahors et grand amateur d'Art et de Cirque, lui-même ami du Prince Consort du Danemark (Pays natal de Georges) issu de la même belle région, était un homme d'une grande générosité, altruiste et plein d'humanité . Il nous conseilla et adressa Georges à son remarquable confrère spécialiste de Chirurgie Cardiaque, l'éminent Professeur Charles DUBOST . 

    Georges fut opéré par le grand Professeur à l'Hôpital BROUSSAIS de Paris, en Juillet 79 . L'opération se passa parfaitement bien et au bout de quelques jours, il avait retrouvé son tonus habituel .

       Quelques semaines passèrent puis Georges fut envoyé à "Maisons - Laffitte". Ne pas confondre avec la région gastronomique landaise, qu'il eût certainement préférée ! Située à une dizaine de kilomètres au Nord-Est de Paris, cette Maison de convalescence l'accueillit quelques semaines afin qu'il put se rétablir parfaitement . 

     Sa mère et moi lui rendions visite quotidiennement, par le train Gare Saint-Lazare . Je la croisais parfois, si vaillante ! Elle n'aurait jamais failli, récompensée en retour par de profonds sentiments d'amour et de gratitude .

     Je m'étais chargée des paperasses et démarches administratives et des affaires dont Georges avait besoin, sa mère lui apportait quelque nourriture, parfois même "défendue" étant au régime strict . Il adorait la "sauce soja" dont il aurait dû se priver et malheureusement, la formule "sa gourmandise le perdra" s'appliqua à la lettre ...

    A peine plus d'une semaine après son arrivée à Maisons Laffitte, un infarctus le terrassa et il fut transporté de toute urgence en ambulance à l'Hôpital BROUSSAIS de Paris, où il fut à nouveau opéré par le Professeur DUBOST . Il resta dans le coma pendant plus d'une semaine, laissant l'équipe médicale très pessimiste . Au bout de longs jours, les mots de "mort clinique" furent prononcés . Puis soudain, un après-midi, alors que je me trouvais à son chevet, des signes de vie se manifestèrent ... L'électroencéphalogramme marqua quelques activités . Georges sortit du coma dans lequel il était plongé depuis de nombreux jours, il était sauvé !

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UN HOMMAGE

Au Grand Professeur DUBOST - Aujourd'hui malheureusement disparu -

et à toute l'équipe de l'HOPITAL BROUSSAIS de PARIS

        "Des Héros dont on ne parle pas" . 

 

     Georges eut la chance d'être opéré par ce Grand Chirurgien, sans autre contrepartie que de modestes honoraires .

 

 

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